dimanche 4 novembre 2012

Vivaldi et le concerto 6

Flûte à bec 

  


Je dois l'avouer, j'ai fait partie de ces cruels enseignants qui, durant de longues années, ont enseigné la flûte à bec aux enfants des écoles. N'étant plus préconisé en primaire, l'instrument est à nouveau tombé en désuétude, ce qui n'était pas le cas à l'époque de Vivaldi.

 
Document Moeck

Au début du XVIIIème siècle, alors que la facture de la flûte traversière était en pleine évolution, la flûte à bec, arrivée à sa forme définitive, était encore très prisée par les compositeurs du fait de sa justesse et de la puissance de ses aigus. Par contre, elle péchait nettement au niveau de ses graves difficilement audibles, ce qui explique que les parties de soprano étaient généralement jouées dans le registre aigu de la flûte à bec alto dont les notes moyennes sonnaient plus fort que les graves de son homologue soprano.

Parmi les 19 concertos pour flûte (à bec, traversière ou flautino) de Vivaldi, un des plus intéressants et des plus atypiques est le concerto "La Notte" (la nuit) composé en six mouvements dont deux comportent un titre ("Fantômes" et "Le rêve"). Cette œuvre, destinée à la flûte à bec (RV 104) puis au basson (RV104a) connut une autre version pour flûte traversière (RV 501) destinée à être publiée dans l'Opus X de l'auteur.

La version que je vous propose est celle jouée sur une flûte à bec alto. En voici le dernier mouvement :

 

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