vendredi 15 mars 2013

À une semaine du printemps

13 mars 2013


Il a neigé une bonne partie de la nuit et au lever du soleil, il faisait moins cinq. Il ne m'en faut pas plus pour persuader mon épouse d'aller faire un tour en Ecouves. Même si la neige se fait moins rare ces dernières années (avec le réchauffement climatique ...), un blanc manteau en Ecouves, c'est une chose qui ne se rate pas !


Nous n'avons pas été dérangés par les automobilistes sur la route de Médavy, le citadin a dû être effrayé par les cris apeurés des médias prompts à parler de catastrophe pour faire de l'audience.


Nous démarrons du pied du Vignage pour d'abord remonter un affluent de la Briante. Nous sommes totalement seuls, point d'humains. Durant près de deux heures, nous ne verrons que des traces d'animaux : oiseaux, biches, sangliers...


... et lutins !


Ce qui devait être une course en forêt va plutôt devenir une promenade photographique, chacun s'arrêtant régulièrement pour humer la beauté du spectacle offert par la nature.


La grisaille persistante depuis le début de l'hiver se déchire de temps en temps et nous saisissons chaque rai de lumière comme si c'était le dernier.


Il faut dire que le soleil a été particulièrement timide, cette année.


Le givre combiné à la neige courbe les branches, ce qui donne de magnifiques spectacles qu'affectionne particulièrement mon épouse. 


Nous effectuons un triangle allant du Vignage à Pierre-Chien et retour par le Chêne au Verdier. La progression est lente vu l'épaisseur inédite de la neige pour un mois de mars, nous n'excédons pourtant pas 400 m d'altitude !


Plus nous montons, plus le matelas blanc est épais et toujours aucune trace humaine ...


Arrivés sur la crête, nous bifurquons vers le parcours santé en direction du Verdier et de son grand totem.


 Descente vers le Vignage en passant par le mur d'escalade. Ici, Ecouves a des faux airs de montagne.


Le givre laisse d’impressionnantes traces sur le bois mort, révélant l'âpreté de la nuit. Quand je pense que nous sommes à sept jours du printemps !


Encore une parcelle de lumière et la grisaille recouvre à nouveau la forêt ...


Il est temps de refermer la parenthèse enchantée pour descendre vers la Briante près de laquelle se trouve notre véhicule.


Mars fait d'étranges cadeaux en nos terres normandes mais un cadeau, ça ne se refuse pas ...



1 commentaire:

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