Une souris verte qui courait dans l'herbe, je l'attrape par la queue... euh non, finalement ; surtout que la souris "VRett", c'est mon ami François qui a ceci de commun avec mon ami Mustang, c'est qu'il lui suffit de me dire "On va courir là-bas ?" pour que je dise oui. Surtout que là-bas, voulait dire retrouver Pascal, Margot et Anna, jolie perlerette, connus lors d'un weekend à St Chéron.
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"On va courir là-bas ?" signifie en fait : "On va se lever en même temps que les poules, on va courir des tas de kilomètres en plein soleil, on va bouffer pas grand chose et surtout n'importe quoi puis on va picoler de la bière ou du vin jaune pour terminer la journée." Quand on me dit ça, je suis comme Clément, j'adhère !
Le Lutin enthousiaste à l'idée de participer
Ben non, on démarre finalement de Marans mais il reste quand même pas loin de 100 bornes à assumer... Et qui c'est qui s'y colle au départ, c'est le Lutin !
Photo organisation
C'est à cette occasion que je fais connaissance avec le staff technique choc d'ARTPC 2015 : les inextinguibles Thierry, Didier et Claude qui sont partis le 1er mai de Marseille et qui entament leur neuvième étape. Ce sont eux qui me transmettent le sac à dos-souris qui va servir de bâton de relais.
Photo Josette
Et c'est parti pour 32 km dont 20 de Marais Poitevin sans grand dénivelé. Au bout d'un moment, je trouve mon rythme à 10,3 km/h. Levé à 5h30 en l'île de Ré, je suis un peu zombifié dans les premiers km mais au bout d'une quinzaine de bornes, je me sens mieux d'autant que, régulièrement, les suiveurs m'attendent pour m'encourager.
Au bout de trois heures six d'efforts, j'arrive à Thiré ; Josette qui est en forme pour me prendre la souris, toujours accompagnée d'un cycliste de notre super équipe, s'éclate littéralement sur un magnifique trajet plus trail que route.
Accompagnée un moment par Claude qui a droit à ses commentaires sur la faune et la flore locale, Josette passe le relais à François au bout de douze km.
Le midi, nous sommes enfin rejoints par le gros des troupes. Je ne cite personne, bien sûr et surtout pas Caro, l'immense présidente des Amis de Kikouroù dont les jambes sont aussi interminables que le dévouement. S'en suivent des relais dont la relation serait relativement fastidieuse. Photos de ma Josette :
Très en forme pour mon deuxième relais, je parcours Épesses-Trique à onze de moyenne malgré la forte érectivité de la route.
Caro emmène enfin le groupe vers Cholet où le peloton arrive dans un mouchoir, accueilli par les enfants et les parents de l'AFSR.
Steak, frites, bière et chaleur humaine, je suis impressionné par l'énergie et la motivation de ces parents et grands-parents avec lesquels je passe la soirée. Vers onze heures, je crois que je ... (zzzzzzz !)
Ouais, en fait, ça fera plus de 70.
Se lever à 6h30 ! Imposer cela à un retraité ! Et qui c'est qui redémarre, c'est le Lutin mais cette fois-ci avec Caro, c'est du sérieux !
Photo organisation
Mon Mustang et sa dame sont venus spécialement d'Alençon pour accompagner le groupe. Contrairement à la veille, ce n'est pas la compagnie qui va manquer. Ayant couru un marathon samedi, je décide que je ne ferai qu'un semi-marathon ce jour mais c'est sans compter avec l'ambiance qui me fera dépasser mon objectif dans les grandes largeurs.
"Tu sais, me dit Caro, je démarre à neuf à l'heure pendant trois km..." Tu parles Charles, au deuxième, nous étions déjà à onze ! Et plus ça montait, plus ça allait vite.
Au bout de douze bornes à 11,3 de moyenne avec des pointes à 13 à l'heure, nous arrivons à Trémentines où c'est au tour de Josette et Michel de courir. Ma Josette a une forme d'enfer et fait subir au mari de Caro ce que celle-ci m'a fait subir, tout en discourant abondamment.
C'est ma Josette !
Layon, Aubance, promesses de libations mais aussi collines en montagnes russes, nous sommes rejoints par une bande de jeunes (moins de 50 ans) qui amènent une telle ambiance que je retrouve assez de jambes pour faire un deuxième relais de 11 km.
François a encore du jus pour sa sixième étape !
C'est-y pas mignon à c't'âge-là ! (Photo organisation)
Arrivé à Beaulieu sur Layon, j'ai largement fait mon semi-marathon mais j'ai les jambons qui grésillent encore, c'est pourquoi je donne rendez-vous au groupe à Gemmes-sur-Loire, pensant faire six ou sept km pour conclure le périple (en fait, ça en fera douze).
Caro mène maintenant le groupe et, pour respecter l'horaire de RDV avec les associations locales, elle imprime un rythme qui, par ce soleil de plomb, va mettre les organismes à rude épreuve (La jeune Cécile s'en souviendra).
Le peuple attend la déesse Athéna
On ne pouvait effectivement pas les faire attendre ces petites chéries.
Et c'est parti pour une boucle sur les berges de l'Authion à un rythme soutenu avec les joëlettes et les enfants.
Comme le naturel revient nécessairement au galop, Caro finit par mener le train avec un François ahanant cinq bons kilomètres dans sa tenue de Souris VRett en tissu éponge.
Photo Josette
Foule, officiels, discours, félicitations, convivialité, toute bonne chose a une fin. J'ai parcouru au total 76 km dans le weekend et j'ai fêté l'arrivée avec du Côteaux de l'Aubance. Sur ce parking du Décathlon des Ponts-de-Cé, j'ai la tête qui tourne et le cœur qui chavire un peu. Ce soir, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil et pour une fois c'est vrai.
Photo organisation
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