Enfer et tablature, cela fait presque cinq ans que j'ai écrit ma dernière vraie chronique musicale. Et pourtant, mon blog continue de faire ses meilleurs scores sur d'anciens billets comme "Les Folies d'Espagne 1" qui compte des dizaines de milliers de lectures (42 300 en version blogger). Il faut dire que la politique publicitaire de You Tube m'a un peu refroidi en plaçant des publicités au milieu de certaines de mes vidéos (illicites, j'ai honte) comme la Follia de Vivaldi qui compte 21 000 000 de vues et qui ne me rapporte rien mais est monétisée par son véritable propriétaire (c'est normal).
Nils Frahm
Honte sur moi ! Je ne connaissais pas cet excellent pianiste très prolifique qui glisse de plus en plus vers l'électro. C'est en m'apercevant qu'il avait collaboré avec Woodkid que je me suis intéressé à ce germanique individu.
Je ne vais pas faire la bio de ce gamin quadra, vous la trouverez facilement. Il suffit de savoir que sa formation classique lui a permis d'évoluer vers un piano plus moderne (un mélange de Keith Jarret et Philip Glass) puis vers un électro très original que je qualifierai d'électro-analogique car Nils Frahm est un véritable amoureux du son dont il s'enivre parfois et qu'il produit à partir de machines et de claviers mais dont le son est produit en direct puis enregistré acoustiquement alors que nombre des musiques actuelles sont conçues directement sous forme d’échantillons montés sur écran. Le résultat est probant, la musique de Nils Frahm est pourvue de la chair qui manque souvent à bien des productions modernes actuelles.
Pour aller plus loin, quelques albums parmi la production déjà importante de l'artiste :
All Melody : Fait à la maison avec des vrais morceaux d'acoustique et d’électronique : jouissif et abordable.
All Encores : Les magnifiques chutes de studio de l'album ci-dessus avec l'extraordinaire "All Armed".
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