Patiemment, depuis une dizaine d'années, je fais le catalogue photographique des insectes (et des quelques araignées) de mon jardin pensant un jour atteindre la centaine d'espèces. En fait, je suis à ce jour arrivé à 200 espèces d'insectes (voir les liens en fin de billet). Pour ce billet, je vais cependant m'attacher plus au niveau esthétique et expressif de ces bestioles que j'ai appris à aimer. Voici donc ma sélection de l'année 2023 du petit monde grouillant de vie de mon jardin. Je vous enjoins à cliquer sur les photos pour jouir des détails si vous les désirez.
Ce petit point noir avec une trompe est un charançon de l'iris dont il s'apprête à trouer les pétales. Trop mignon !
Cette chrysomèle de Banks me permet d'effectuer un camaïeu allant du rose pâle au rouge foncé. Cela dit, elle a l'air un peu perdue sur ce pistil.
Les mouches sont un monde à elles seules, cette petite anthomyie n'a même pas de nom en Français mais son nom latin est charmant : Botanophila Fugax !
Dans le monde des mouches, les syrphes sont un continent. Le plus courant des syrphes est certainement l'éristale tenace. Ce n'est pas le plus beau de la famille mais il est mis ici en valeur par un bokeh providentiel.
Son cousin l'éristale opiniâtre vaut ici par la richesse de ses détails. A un poil près...
Plus gracieux, l'éristale des fleurs a un surnom cocasse : la mouche Batman car il a le signe du super héros dessiné sur le pronotum, ce qui se voit mieux du dessus.
Mon syrphe préféré reste la volucelle zonée, énorme mouche assez gonflée pour imiter le frelon histoire de vous faire peur mais aussi, à l'aide de ses phéromones, de parasiter les nids de frelons en y pondant ses œufs. Balèze la mouche !
Puisqu'on en parle... en voici un de frelon. Ne vous fiez pas à son air revêche, le frelon asiatique est de loin le plus pacifique des deux frelons présents dans notre pays tant qu'on est à distance de son nid. Comme il est carnivore et aussi butineur, il est bien plus facile à photographier que son cousin européen qui lui, est uniquement viandard et peu commode.
Ici, la fleur a autant d'importance que l'insecte sur ce cliché. L'euodynerus dantici est une guêpe solitaire assez rare de la famille des eumènes.
Mon eumène préféré reste l'eumène unguiculé, la guêpe potière à la taille de... guêpe. Il s'agit ici d'un mâle, plus brun et nettement plus petit que sa femelle qui fait la taille d'un beau frelon mais l'élégance et la placidité en plus.
Après l'eumène unguiculé qui nous vient d'Espagne, voici l'isodonte mexicaine plus petite mais tout aussi élégante toute de noir bleuté vêtue. Elle fait partie de la famille des sphécidés, grands mangeurs de sauterelles dont j'ai récemment parlé.
On est ici à la limite au niveau qualité d'image malgré un joli bokeh : la lumière est un peu juste et l'animal minuscule mais ce gasterupion assectator femelle a un certain style avec son abdomen relevé et son ovipositeur qui lui permet de pondre dans les larves d'abeilles solitaires qui finissent bien sûr dévorées par sa progéniture.
Eh oui, 17 sortes de punaises répertoriées dans mon jardin ! Cette punaise des baies est une des plus jolies et elle participe ici à un petit festival de couleurs.
Pour ceux qui veulent aller plus loin, les liens pour les 198 insectes et 13 araignées identifiés à ce jour dans mon jardin avec une fiche pour chaque animal :
Odonates, Orthoptères, Dermaptères, Neuroptères, Blattidés, Mantidés
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