Fichtrebleu, ça ne s'améliore pas la façon dont on traite les Traverseurs de Champs ! Il faut dire qu'on court pour la Fédération Sportive et Gymnique du Travail, la "roots" de chez "roots" organisatrice de cross comme on en faisait à l'époque Néandertalienne. En gros tu cours ou tu meurs ; seuls les combats rituels klingons à coup de Bat'leth peuvent donner une idée de ce qu'on a subi lors des quatre premiers cross FSGT de l'Orne.
Il faut dire que la météo a aidé, cependant après la patinoire du premier et le terrain de moto-cross en labours du troisième, je m'étais dit naïvement qu'on ne ferait point pire. Ben si !
Le club de la Chapelle Près Sées s'appelle Les Coureurs Pressés ; ils ont de l'humour à la campagne d'autant que leur maillot est orange (pressée...). Leur humour s'étend à la conception des parcours dans le genre "Pourquoi faire difficile quand on peut faire encore pire ?".
Une fois les gosses hourdés jusqu'aux cheveux, c'est au tour des ladies. Je descends dans le fond du champ classé X (réservé aux courses adultes) pour tâter le poulpe. Je ne suis pas déçu. C'est gélatineux !
Merci à Trailer Sniper pour ses photos |
Le principe du cross masculin (Hou les vilains machos hyper genrés !) c'est de faire partir les vioques (de 50 à 80 berges) cinq minutes avant les jeunes (de 20 à 49 piges). Seuls les juniors courent 5 000 mètres avec leurs grand-pères, les autres se mangent 7 km.
Fallait mieux les lacer tes pompes ! |
J'aborde le dernier tour de deux km avec une certaine confiance...
Et là, l'incident regrettable, l'avarie, l'avanie. Splash ! La chute non-réglementaire : Waza ari awasate ippon (ou presque).
Je me relève avec la dignité de celui qui vient de péter en public lors d'une cérémonie de remise de médaille à l'Elysée. Je suis debout mais j'en suis couvert...
Y'a plus qu'à monter une dernière fois vers l'arrivée sous les moqueries, quolibets et autres lazzis du public. Je tente cependant de rattraper Michel qui semble en difficulté dans les derniers hectomètres mais ma ressemblance avec la Créature du Marais l'effraie tant qu'il trouve un second souffle pour terminer quatre énormes secondes devant moi.
Il y en a un qui se marre bien en me voyant terminer, c'est le cadet que j'avais brocardé pour sa tenue fangeuse avant mon départ et il ne me rate pas en me voyant.
Faut bien dire qu'il n'a pas tort...
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