jeudi 30 septembre 2010

Dure lutte au Zimbabwe

Avertissement
Pas de bol pour les maniaques du sexe, ceci est un article scientifique dont le contenu a été vérifié par des professionnels compétents. Ami obsédé, tu peux passer ton chemin, le billet aux sous-entendus égrillards, ce n'est pas le genre de la maison.


Je m'entraîne à la course à pied chaque mercredi avec des médecins. Outre deux dentistes, il y a dans ce groupe un chirurgien, un généraliste et un gynécologue obstétricien; sans oublier mon ami Mario, infirmier spécialiste du diabète. 
Comme vous le constatez, je suis bien entouré ! Il y a quelques années, j'ai aussi couru avec un psychiatre mais il n'a pas continué, il a craqué. 

Comme tous ces honorables praticiens sont des gens aussi aimables que sérieux, je ne fais pas trop mon Lutin et je les écoute parler. J'apprends ainsi des tas de choses.

Le cas rigoureusement authentique que je vais vous exposer ici m'a été signalé il y a un  moment par mon ami Serge qui s'amuse à y faire référence quand il donne des cours à des internes en gynécologie. Il m'a suffi d'aller là où il m'a indiqué pour trouver ce qui m'intéressait dans " An International Journal of Obstetrics & Gynaecology" (voir à la fin du billet).
Maintenant, accrochez vos ceintures ! 

Consultation gynécologique en 1822


 Le cas en question
 
L'histoire s'est passée au Zimbabwe, le riant pays de Robert Mugabe, le célèbre boute-en-train; précisément à Bulawayo, la deuxième ville du pays.

Elle concerne une jeune fille de quinze ans qui souffrait d'une malformation rare : elle ne possédait pas de vagin, son sexe se terminant en cul-de-sac. Son utérus débouchait directement dans la cavité abdominale, occasionnant de sérieux troubles au moment des menstruations.

On a beau souffrir d'un caprice de mauvais goût de Dame Nature, on n'en est pas moins une solide jeune fille intéressée par la gent (de gens, gentis, substantif  féminin sans e !masculine.
Or, étant dans l'incapacité d'avoir des rapports sans douleur avec les garçons de son entourage, notre jeune demoiselle a découvert qu'elle pouvait contenter ses partenaires en s'exerçant à des pratiques de sexualité buccale que je me garderai bien d'illustrer ici.


C'est lors d'une de ces séances que la donzelle, alors qu'elle finissait d'avaler le produit de son labeur, s'est fait surprendre par son petit ami qui apprécia peu le fait de la voir jouer de la turlute avec un autre que lui.
Ni une, ni deux, le jaloux sortit son couteau et poignarda l'infortunée. Il s'en fallut de peu pour que ce fût pour elle la "pompe funèbre". Elle fut prestement emmenée à l'hôpital de Bulawayo où elle fut opérée avec succès.

Quelle ne fut pas la surprise des médecins quand ils s'aperçurent plus tard que la patiente, revenue consulter pour des maux abdominaux, était enceinte. Neuf mois après l'agression, elle accoucha par césarienne d'un beau bébé parfaitement viable.

Des test ADN ont plus tard prouvé que le père était bien l'heureux turluté. Une étude poussée fut menée sur ce cas par le docteur Douwe A.A.Verkuyl ( Consultant in Obstetrics and Gynaecology, United Bulawayo Hospitals).
Il en ressortit que la lame du couteau avait perforé l'estomac qui contenait du sperme non encore dégradé par le suc gastrique. Les spermatozoïdes, de solides gaillards, se sont répandus dans la cavité abdominale. Lors de l'intervention chirurgicale, certains ont été mis en contact par accident avec le col de l'utérus. Un des petits gars a ensuite trouvé son chemin tout seul.


Et voilà le travail. La jeune fille, toujours vierge, et pour cause, s'est retrouvée enceinte à la suite d'une fellation.
La Nature restera toujours pour moi un sujet d'émerveillement !

 Références : 

Oral conception. Impregnation via the proximal gastrointestinal tract in a patient with an aplastic distal vagina. Case report
DOUWE A. A. VERKUYL
BJOG: An International Journal of Obstetrics & Gynaecology
Volume 95, Issue 9 , Pages933 - 934
RCOG 1988
Le document peut être commandé sur le site du CNRS : ICI.

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