dimanche 26 septembre 2010

Semi-marathon de Crest 2008



Un semi d'enfer chez le Khanard
Mon deuxième rasssemblement Kikouroù


Sept cent soixante-dix bornes ! 770 kilomètres pour me rendre au pays de Khanardô, il faut vraiment le vouloir, et tout ça pour courir un semi marathon nature !

Bon, il faut dire que si je me suis tapé une telle distance enfermé dans ma Ford bringuebalante, c'est avant tout pour visiter l'Emplumé à pattes palmées et rencontrer tout un tas de Kikous tous aussi cintrés les uns que les autres. Là, je n'ai pas été déçu...

L'anti-préparation

Après un marathon de Paris plus que catastrophique (donc marrant), je ne m'attendais pas à faire des étincelles; donc, faisant contre mauvaise fortune bon coeur, j'ai décidé de préparer un bon crash en faisant n'importe quoi les jours précédant la course.

Coup de bol, Domi le Monstertruck qui prépare un crash d'enfer au trail d'Ecouves du 1er juin m'a contacté pour que nous mettions au point un bon plan de désentraînement.

 Le Monster ! Plus sympa, tu peux pas ou alors tu me fais un chèque.

Donc moi, le Mustang et nos épouses nous avons commencé par nous casser les pattes dans une première randonnée ardéchoise le vendredi. Bien crevant ! Même le Mustang a eu des moments de fatigue.


Puis vient la cerise sur le gâteau : une randonnée aux Trois Becs sur le trajet du 100km avec Béné38 et Monstertruck qui a laissé sa Taz pour la journée.

Là, on est à point ! Une montée du Pas de la Motte pour faire la bise au Thunder (qu'il est mignon !) puis une randonnette jusqu'au point de contrôle suivant tenu par l'énergétique et massante  Maria; une redescente complète suivie d'une remontée du Pas de la Motte pour accompagner notre héros le Khanard qui fait le 100 bornes.

 Une rencontre historique : "Docteur Khanardstone, I presume ?

C'est pas fini ! Une fois livré le Volatile au Thunder, Monster et moi avons entrepris la redescente du Pas de la Motte à fond les manettes dans le plus pur style Kamikaze sous le regard effaré du Kanasson qui préfère se livrer à un plus raisonnable (et passionnant) reportage photographique sur les Héros du Cent Bornes.

Bien cassées les pattes ! Ajoutez à cela une double ration de bière suite logique d'une hydratation à base de vins locaux les deux jours précédents. Je suis fin prêt !

La course qui poutre

Et bien, j'ai encore tout raté. La course ne s'est pas du tout passée comme prévu ! Il s'est agi d'une vraie course de Lutin ! Premier signe :

 Je suis attendu !

 Bizarre, les jambes me tirent mais je me sens plutôt bien, d'autant que nous sommes plus que bien accueillis sur la ligne de départ par une sacrée bande de Kikous menée par Titifb qui est venue encourager la bande et accessoirement l'abreuver de vins locaux (après l'épreuve).

 Photo Titifb (ben, comment elle fait, elle est dessus ?)

Je me place avec mes camarades de jeu en queue de peloton, persuadé de démarrer un beau crash de Lutin. 
Pan ! C'est parti sur un rythme soutenu. Ben oui, si je pars doucement, je ne vais pas exploser ! Domi le Monster ne me suit pas, serait-il devenu prudent ou me rattrapera-t-il plus tard ? Je maintiens mon tempo quand je m'aperçois soudain que Mustang a profité de mon inattention pour prendre la poudre d'escampette. Il sait qu'il n'a aucune chance de me poutrer en descente, il a donc dix kilomètres pour me distancer.
Manque de bol pour le Cheval, il a négligé certains facteurs (arf !) :
D'abord, la Guerre des Cross n'est pas finie, le feu couve toujours sous la cendre humiliante de l'intolérable défaite qu'il m'infligea avec une insolente morgue pendant que j'étais à la rue (re-arf) au cross d'Orgères.
Ensuite, mon Ipod Shuffle est plein à craquer des vociférations hystéro-extra-terrestres du groupe phare de mes jeunes années : Magma.


C'est accompagné par les hurlements guerriers de la Zeuhl Wortz que je pars à la poursuite du Mustang.
Boudiou, ça grimpe ! On se croirait à Alençon-Médavy ! Tant pis, je persiste et je fais bien : Le Mustang est à ma portée, je le dépasse. Hamtaï Känässon ! On quitte la route pour du chemin caillouteux bien pentu. Je continue de doubler quelques concurrents...bon signe !
Ouf ! Un peu de plat, le cinquième kilo n'est pas loin !


 
 Le ravito est proche, je vois s'agiter du monde ! Le Khanard ! Françoise84, Bibiche, Taz, les épouses !!! Génial !


 Leur présence me booste et je ne prends que le temps de m'asperger puis je repars derechef ! Gonflé à bloc !

 Photo du Khanard

Encore de la pente, on doit être dans une région montagneuse ! Là, je cale un peu. Il me faut marcher comme tout le monde. Je ne perds pas de places mais je marche... et je n'aime pas marcher.
Soudain, tout bascule. Le dixième kilomètre franchi, je me retrouve en descente dans un étroit chemin serpentant parmi les brandes. Deux kilomètres de folie : des racines, des cailloux et tout ça en descente ! Un rêve ! Et c'est pas fini ! Quelques buttes plus tard, re-descente ! Et vas-y le Lutin, déboule, dévale, tombe, roule !
Lors d'un des derniers plats, Stéphane Diagana (invité par les organisateurs) me double avec facilité. Peuh, c'est facile quand on est grand !
Encore une belle descente et je vois Crest, il n'y a plus qu'à arriver... ben, non ! Il faut emprunter un sévère raidillon qui mène à une crête surplombant la ville.

 
Encore une descente bien casse pattes puis c'est le château et sa descente en zigzag sur des marches.

 Là, c'est pas moi ! Bonjour Nono !

Titifb m'attend dans un virage que j'ai bien du mal à négocier. Je manque même de percuter la Ministre de la culture Kikourienne !
 
Photo Titifb

Le Gymnase est proche, une haie de spectateurs encourage les trailers. Je bondis littéralement sur l'arrivée. 2h03'54"" Lutin content !

 Photo Khanardô

Les Kikous m'entourent, c'est le bonheur ! Taz me fait la bise Nirvāna !

 Photo Khanardô

Mon Mustang arrive (un certain temps) plus tard, il est un peu accablé par mes lutineries mais il reste un bon cheval.

 Photo Khanardô 

Domi (plus prudent que prévu) et les autres arrivent un peu plus tard ainsi que les marathoniens. Maintenant, c'est douche puis repas à la grande table des Kikous.

 La fête continue !

Merci à ma Josette pour les photos du parcours

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