Un timide rayon de soleil entre deux déluges, un jardin foutraque et un peu de poésie,
un sculpteur adepte du grand Fabre nous livre son entomologie de métal ;
d'autres vivent leur vie dans ce monde sans affects,
alors que certains semblent sortir de leur torpeur de laiton.
Quelques instants de lumière et je capture le moindre éclat,
la moindre brillance fugitive qui court ici et là,
le moindre prédateur à la recherche d'une hypothétique proie,
pendant qu'un longicorne d'airain attend patiemment le souffle de la vie
et que resplendit l'iris dans le murmure de la source feinte.
Dressant l'oreille, le chat part maintenant vers l'abri. Un grondement,
le raclement de gorge d'un géant, l'orage est proche.
Encore un cliché dans le chœur floral aux palpitations immobiles
et la lumière s'évanouit bien vite, laissant la place aux nuées angoissées.
Photos prises dans le jardin de la Folêterie à Trémont dans l'Orne
Bonjour
RépondreSupprimerJe suis tombée tout à fait par hasard sur vos photos prises dans notre jardin. En voilà de bons souvenirs...
En tout cas elles sont bien belles!
Cordialement,
Lorette LEDEMAY
Le jardin de la Folêterie
Trémont