mercredi 20 octobre 2010

OFF pour Mr Dénecourt 2010

Hommage

 Alexandrie ! Alex sans drap ! 

Oui, avant de commencer le récit de cet OFF organisé par le GGO, il est bienséant de rendre hommage au créateur des sentiers de Fontainebleau : Claude François, le bien connu amateur de petites culottes à paillettes et de bricolage électrique dont j'ai découvert récemment l'intérêt qu'il portait à la forêt de Fontainebleau.
Ah, la régie m'informe que je fais fausse route... il semblerait, chers auditeurs qu'il s'agit en fait de Claude-François Dénecourt (1788-1875), surnommé le Sylvain de la forêt de Fontainebleau par Jean-Phil Théophile Gautier. On l'appelait aussi le Sylvain de l'épine  à cause d'une particularité physiologique concernant la minceur d'un organe que ma mère m'a interdit de nommer ici. 

 Le Sylvain de l'épine ne se lave pas le soir
car le Sylvain de l'épine dort sale. 

Ah, on m'informe aussi qu'une erreur s'est immiscée dans l'intitulé de cet OFF : Il ne faut pas lire "Deux nez courts" ce qui peut paraître disgracieux mais "Des nœuds courts", ce qui n'est pas incapacitant à partir du moment où l'on atteint dix centimètres ou que la dame n'est pas trop ventrue...
Revenons à nos Sylvains. C'est justement le prénom du GGO qui a eu, en compagnie de sa Zabou, la gentillesse d'inviter le Lutin et son Mustang. J'ai déjà dit tout le bien que je pensais de ce petit couple dans mon récit l'OUF de l'Orque, alors, je ne vais pas me répéter...

 GGO et Zabou : je les aime.

En fait, je n'ai rien compris à cet OFF. On s'est retrouvé à quinze avec des Kikous et des UFO et tout le monde est parti à fond. 

 Photo JLW 

J'ai pu quand même voir qu'il y avait des gens que je connaissais. C'est comme ça que j'ai eu le plaisir de revoir JLW, un des tout premiers Kikous rencontrés dans ma carrière de Lutin. Il y avait bien sûr, ma Loutre, le Aleksou, Jorge, Sandrine 74 et des nouvelles têtes comme Biketrun et Pat77, sans compter des membres déjà rencontrés d'UFO. Bon, j'ai pas tous les noms mais il fallait porter des badges si vous vouliez que je parle de vous les gars... Pour les filles, je me souviens mieux car j'ai des repères mnémotechniques : aucune fille n'a le même postérieur que sa voisine. C'est comme les empreintes digitales, on ne peut pas se tromper...
Je disais donc que c'est parti à fond. Je me suis mis à l'arrière pour causer un peu avec Marioune la Loutre et JLW qui m'ont présenté quelques curiosités du lieu comme cette girafe pétrolivore :


Ou ce cormoran pétrifié, espèce particulière d'oiseau pêcheur qui attend patiemment le retour de la mer dans cette région qui fut une plage à l'Oligocène (-30 millions d'années).


Mais ce qui n'était pas visible était bien plus inquiétant. Alors que nous courions parmi les blocs de grès détachés des falaises anciennement battues par la mer, un drame se préparait.


Notre ami Pat 77 disparut subitement après une petite vingtaine de Kilomètres. Que s'était-il passé ? Une sombre menace était-elle tapie dans l'ombre de la forêt, prête à dévorer l'imprudent trailer ? Ou était-ce l'un d'entre-nous ? Ça fichait les foies...

 Dernière photo de Pat suivi par la Loutre.
L'a-t-elle bouffé derrière le rocher ? 

L'ambiance s'est mise à changer et nous nous sommes observés du coin de l'œil. Pour ma part, j'avais confiance dans le Mustang, il est végétarien, ce qui est naturel pour un canasson même s'il me broute un peu de temps en temps... Il n'y a qu'à voir ce qu'il avait pris au p't'it déj ce matin : 


Un peu sur nos gardes, nous avons continué sur un bon rythme, zigzaguant entre les énormes blocs de cette étonnante forêt magique.


Arrivés à la Tour Dénecourt, j'ai bien tenté de grimper pour appeler à l'aide mais tout ce que j'ai réussi à faire venir, ce sont des dames habillées en manteau léopard avec pas grand chose en dessous. Pas de bol, je n'avais pas emmené d'argent.

  Non, là vous voyez juste les filles de notre groupe

Nous sommes repartis et à un moment, nous avons entendu des grognements montant d'une des nombreuses grottes jalonnant le parcours. N'écoutant que notre courage, nous nous sommes approchés mais la bête ne s'est pas montrée, se contentant de pousser des grognements en projetant de temps en temps quelques giclées d'un liquide malodorant.

  Quelle bête immonde vit dans ce trou ? 

N'écoutant que son courage, le Mustang partit affronter la bête dans son antre mais ressortit aussitôt en hurlant, un accroc dans le fond de son corsaire. Il l'avait échappé belle...

Photo JLW

La grotte hébergeait un Lutinus sodomitum frénéticus, une espèce aussi nuisible qu'agressive. La témérité du Mustang aurait pu tourner au drame et je conseillai à mes camarades de nous éloigner au plus vite.

 Hou qu'il est vilain !

C'en était trop pour une partie de nos camarades et la moitié du groupe partit en hurlant alors que nous avions seulement dépassé les 25 kilomètres.

 Quels trouillards !

C'était comme dans les "dix petits nègres personnes de couleur à taille réduite"  d'Agatha Christie, nous n'étions plus que huit !
Pour couronner le tout, le nombre de femmes diminuant dans notre groupe, les mâles commencèrent à se battre pour la possession des plus belles de nos compagnes.

C'est comme le brame mais en plus violent.

Après quelques seaux d'eau, nous avons réussi à séparer les combattants sans qu'il y ait trop de dégâts mais l'alerte fut chaude...
Nos malheurs n'étaient cependant pas terminés car Biket donnait des signes de fatigue. Elle réclamait un certain Mr Seguin. Elle traînait de plus en plus la patte...


Nous avions des scrupules à l'abandonner en pleine nature. Une Biket ne survit pas longtemps dans la montagne.... Heureusement, nous sommes tombés sur une taverne au 30ème kilomètre qui voulut bien prendre en charge notre infortunée camarade. Biket était sauvée et elle connaîtrait un after-chèvre.
C'est pas le tout, il fallait rentrer. Heureusement, le GGO connaissait le parcours par coeur et ne se trompait jamais.

C'est où le nord, déjà ?

Le GGO nous trouva un itinéraire en terrain dégagé où nous pûmes courir  aisément pour rentrer au plus vite.


Au bout de cinq heures trente, nous étions sept survivants : GGO, Zabou, Marioune, Jorge, Aleksou, Mustang et le Lutin. Sept pour vingt-quatre bières... On allait pouvoir se réhydrater !
Mais avant, nos amis devaient faire leurs dévotions aux esprits qui leur avaient permis de survivre dans cette forêt hostile.

 

Même Marioune que je pensais athée se mit au diapason en se livrant à l'adoration du Saint Pied. Elle avait dû être secouée...


Mais tout est bien qui finit bière... et  la journée se termina dans la convivialité et la bonne humeur. Merci GGO et Zabou pour cette palpitante aventure !

 Enfin, la bonne humeur...

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