Dimanche 7 Novembre
Le marathon de La Rochelle, c'est dans trois semaines. J'y accompagne Eric et son épouse Béatrice ainsi que Catherine qui m'ont demandé de faire le coach. Quelle drôle d'idée ! Moi qui fais habituellement n'importe quoi sportivement parlant, je fais comme si je savais...
Donc, je leur concocté douze semaines de trois à quatre entraînements avec du court, du long et des fractionnés. Ça fait plus de deux mois que ça dure et je commence à fatiguer. C'est vrai que c'est dur la course à pied !
Le plus drôle de l'affaire, c'est que mes trois acolytes ont fait de réels progrès.
Ce dimanche, c'est le trente bornes. Une étape destinée à décomplexer les débutants. Le but, c'est de leur montrer que leur marathon, ils le finiront. Car, comme je dis souvent, on court d'abord avec sa tête.
C'est pour ça que je me plante si souvent...
Chez les Trailers d'Ecouves, on est grégaire; il suffit d'annoncer qu'on va faire une petite sortie de 30 bornes et les autres rappliquent :
Catherine, un vieux, le Fox, Béatrice, Jacques, Riah50, Béa, Didier, Eric
Nous partons vers la rivière Sarthe qui nous sépare de nos voisins des Pays de Loire.
Catherine, pour son deuxième marathon a pour objectif de descendre sous les quatre heures. Je lui ai fait un tableau de marche tournant autour du 10,5km/h. Nous partons devant avec le Fox, Béa et Eric, laissant le reste du groupe à Riah 50 qui est un vrai coach, lui...
Très rapidement, Le Fox et Catherine se détachent du groupe, rejoints assez rapidement par Didier qui reprend la course après presque 10 ans d'arrêt. Il revit le Papy et ça fait plaisir à voir !
Chenay, Montigny (non, ce n'est pas près de Paris), la promenade au bord de la Sarthe est bien agréable malgré le ciel obstinément gris.
Nouvelle traversée de la Sarthe, nous retournons en Normandie... et nous perdons plusieurs degrés en quelques kilomètres.
Je vais progresser avec Eric et Béa un bon moment. J'ai fourni un itinéraire au groupe qui nous précède, mené par Catherine qui est bien décidée d'exploser son temps du marathon de Paris en avril dernier.
Quant au groupe qui nous suit, il encadre Béatrice qui, pour son premier marathon a un objectif de 4h30. Il tourne donc à 9,5 km/heure.
Hauterive, Larré, Ménil-Erreux, nous traversons les terres agricoles puis nous retournons vers Ecouves.
Là, on n'est plus vraiment dans une configuration marathon et les casse-pattes se succèdent. Après 20 km, Béatrice commence à chauffer. Elle paie tout simplement ses 100 km de Millau effectués fin septembre.
Je laisse Eric partir devant et j'accompagne Béa dans la montée vers la forêt.
Saint-Gervais (non, c'est pas les Alpes), Vingt-Hanaps et c'est enfin Ecouves et ses grimpettes sévères.
Trente kilomètres pile en trois heures trois. Béa a assuré malgré la fatigue.
Nous arrivons à notre QG.
Je m'enquiers du résultat de Catherine : 2h49 pour ses trente bornes avec un terrain trois fois plus difficile qu'à la Rochelle. Le marathon sous les 4 heures, c'est dans la poche !
Eric est arrivé en 2h58, ce qui lui assurera un marathon entre 4h et 4h05.
Quand à Béatrice, sa femme, elle arrive avec son groupe dans un état quasi euphorique. Ce parcours l'a rassurée. Elle le finira son premier marathon.
Tout se termine à la bière et au gâteau avec les autres Ecouviens qui nous ont attendus à notre quartier général.
Quant à moi, j'en ai plein les pattes même si je ne le montre pas. Mon cross de la veille me tire sur les cannes et mon cross de jeudi prochain me tire déjà sur les intestins.
Bon, il ne faut pas que je me plaigne, j'aurais pu avoir un programme plus chargé comme par exemple un marathon et un trail à la suite...
Quoi ? Les 68 bornes de la Saintélyon, c'est la semaine qui suit le marathon de la Rochelle ? Mais vous auriez pu m'avertir !!!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci de passer le test de vérification de mots pour m'indiquer que vous n'êtes pas un robot.