Que dire ?
Oui, que dire ? J'ai couru les 6 km du Relais de Condé comme tous les ans et vous pensez que je vais vous faire une relation précise et rigoureuse de chaque kilomètre ? Ben non, c'est trop court, six bornes. On n'a pas le temps de penser. On part comme une bombe et on finit dans un état lamentable. Vous croyez qu'on peut penser dans ce cas ?
Bon, vous voulez quand-même mes impressions ? OK, vous l'aurez voulu :
- 1er kilo : J'ai mal !
- 2ème kilo : J'ai mal !
- 3ème kilo : J'ai mal !
- 4ème kilo : J'ai mal !
- 5ème kilo : J'ai mal !
- 6ème kilo : J'ai mal !
- Arrivée : J'ai envie de vomiiiiir
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Non, il vaut mieux que je vous parle de l'esprit de cette course qui va fêter son trentième anniversaire l'an prochain, cela s'appelle :
Passer le relais
A Condé, on commence tout petit, à l'âge des protège-cahiers qui sentent bon à la rentrée, à l'âge des goûters écrasés au fond du cartable, à l'âge où la course est une attitude naturelle et où se dépasser est une façon de vivre.
Puis on apprend la puissance et la beauté du dépassement pour autrui. On apprend à passer le relais.
Entre frères.
Entre copains de club.
En parfaite synchronisation.
Ou de manière plus hasardeuse...
Le passage est parfois juste...
...mais quel bonheur de transmettre ainsi l'énergie !
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Finalement, je n'ai pas eu si mal que ça. Je n'ai fait mes 6 bornes qu'en 24'42"", j'ai couru comme une bouse mais j'ai couru pour mes camarades :
Comme on dit chez moi : "Ça l'fait !"
Merci à Didier et à Henri
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