François Le Cocq
1660 ? - 1730 ?
François Le Cocq ne doit son existence dans les encyclopédies qu'au talent de copiste de Jean-Baptiste de Castillion (1680-1753), prévôt de Ste Pharaïlde à Gand et vicaire général de l’évêque de Gand.
Celui-ci, reprenant la pratique de la guitare qu'il avait abandonnée vingt ans plus tôt, s'est ingénié à retranscrire 117 compositions de Le Cocq sur un manuscrit qui est parvenu jusqu'à nous.
Grâce à ce manuscrit, on apprend que Le Cocq fut musicien à la Chapelle Royale de Bruxelles, qu'il eut l'honneur de jouer devant l'Archiduchesse gouvernante des Pays-Bas et qu'il a enseigné la guitare à l'Electrice de Bavière.
Toutes les pièces présentées sont composées pour la guitare à cinq choeurs, instrument fort à la mode à l'époque baroque comme je l'ai déjà écrit dans le texte consacré à Francesco Corbetta.
On remarque que le dernier choeur est juste composé d'une chanterelle
Que le compositeur soit quasi inconnu et nonobstant belge n'enlève rien à la grande qualité de sa musique. A l'instar des compositeurs de son époque, Le Cocq a produit une série de variations sur les Folies d'Espagne dont je vous livre la chaude et talentueuse interprétation du guitariste japonais Taro Takeuchi.
Folies d'Espagne (Ref)
(22 variations)
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