Henrico Albicastro
environ 1660-1730
Pour une fois que les Suisses tenaient un compositeur de talent ! Longtemps, on a été sûr que Henrico Albiscastro était né en Suisse comme le musicien allemand Walther l'avait suggéré en 1732.
Le premier disque contenant des œuvres de ce célèbre Helvète a même été édité il y a vingt ans dans le cadre de la célébration des 700 ans de l'existence du pays du gruyère et des banques accueillantes.
Las, Walther avait avancé cette information sans preuve et des recherches récentes situent le lieu de naissance d'Albicastro en Bavière non loin de Weissenburg d'où son véritable nom : Johann Heinrich von Weissenburg.
Le jeune Heinrich a poursuivi ses études musicales à Leyde aux Pays-Bas. Ensuite, il semble exercer divers emplois comme chef d'orchestre et musicien sans que l'on ait la moindre précision sur ce qu'il faisait vraiment mais c'est en 1708 que l'on retrouve vraiment sa trace comme... capitaine de cavalerie de l'armée néerlandaise.
Weissenburg était semble-t-il aussi habile avec son archet qu'avec son sabre car au moment de sa mort, il était considéré à l'égal de grands virtuoses du violon comme Biber.
Mais au fait, pourquoi notre Bavarois émigré aux Pays-Bas est-il connu sous son nom italianisé en Henrico Albicastro (Weissenburg et Albicastro se traduisent en français par "château blanc")?
Eh bien, pour des raisons commerciales, chère madame. Le grand éditeur d'Amsterdam Etienne Roger qui avait imprimé le célébrissime opus V de Corelli qui contenait la fameuse Follia surfait sur la vague italienne, s'apercevant que ses partitions se vendaient mieux si les noms des compositeurs avaient des consonances transalpines.
Qu'à cela ne tienne, Weissenburg s'appellera Albicastro pour la postérité et sur les pages de titre de ses neuf opus parus à Amsterdam entre 1701 et 1706 où sa carrière militaire est d'ailleurs évoquée.
C'est dans sa dernière publication qu'Albicastro insèrera une Follia en douzième et dernière position à l'instar de Corelli.
Le premier disque contenant des œuvres de ce célèbre Helvète a même été édité il y a vingt ans dans le cadre de la célébration des 700 ans de l'existence du pays du gruyère et des banques accueillantes.
Las, Walther avait avancé cette information sans preuve et des recherches récentes situent le lieu de naissance d'Albicastro en Bavière non loin de Weissenburg d'où son véritable nom : Johann Heinrich von Weissenburg.
Le jeune Heinrich a poursuivi ses études musicales à Leyde aux Pays-Bas. Ensuite, il semble exercer divers emplois comme chef d'orchestre et musicien sans que l'on ait la moindre précision sur ce qu'il faisait vraiment mais c'est en 1708 que l'on retrouve vraiment sa trace comme... capitaine de cavalerie de l'armée néerlandaise.
Weissenburg était semble-t-il aussi habile avec son archet qu'avec son sabre car au moment de sa mort, il était considéré à l'égal de grands virtuoses du violon comme Biber.
Mais au fait, pourquoi notre Bavarois émigré aux Pays-Bas est-il connu sous son nom italianisé en Henrico Albicastro (Weissenburg et Albicastro se traduisent en français par "château blanc")?
Eh bien, pour des raisons commerciales, chère madame. Le grand éditeur d'Amsterdam Etienne Roger qui avait imprimé le célébrissime opus V de Corelli qui contenait la fameuse Follia surfait sur la vague italienne, s'apercevant que ses partitions se vendaient mieux si les noms des compositeurs avaient des consonances transalpines.
Qu'à cela ne tienne, Weissenburg s'appellera Albicastro pour la postérité et sur les pages de titre de ses neuf opus parus à Amsterdam entre 1701 et 1706 où sa carrière militaire est d'ailleurs évoquée.
C'est dans sa dernière publication qu'Albicastro insèrera une Follia en douzième et dernière position à l'instar de Corelli.
La Follia opus IX n°12 (Ref)
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