samedi 26 mars 2011

Les Folies d'Espagne 29

Johann Sebastian Bach
1685-1750




Rassurez-vous, je ne vais pas vous faire la bio de celui qui est parfois considéré comme le plus grand compositeur de la musique occidentale.

S'il n'a pas la "stravaganza" de Vivaldi ni l'éclectisme de Telemann, Bach est pour moi comme un Arbre-Monde. Ses racines plongent dans le sol fertile de l'histoire musicale de notre continent jusqu'à la Renaissance, époque de l'explosion polyphonique. Ses branches, alimentées par ses talentueux enfants, nous emmènent vers des contrées épurées au modernisme surprenant comme ses variations Goldberg ou ses derniers canons avant-gardistes, sans parler de cet énorme opus ultimum qu'est l'Art de la Fugue qui, à mon sens, restera le sommet de l'écriture contrapuntique.

Bach, c'est cet incroyable science musicale qui fait qu'après l'écoute d'une de ses œuvres, vous vous mettez à croire que la vie a un sens et le monde un équilibre.

Mais regardez ce visage, c'est aussi le visage d'un homme qui eut vingt enfants et qui ne dédaignait pas boire une bière avec de bons amis. 

En écoutant sa musique, on peut parfois l'oublier, mais Johann Sebastian Bach était aussi un homme qui ne cherchait pas en permanence à tutoyer les cieux.

C'est ce que l'on peut percevoir dans cette joyeuse cantate des paysans dans laquelle on entend brièvement une Folia qui accompagne un air de soprano :


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